L’Italie et la Science au Relais Peiresc de Toulon
Un autre visage de l’Italie
L’Italie est bien connue pour ses nombreux artistes, peintres, architectes, sculpteurs, musiciens de l’antiquité jusqu’à nos jours, c’est d’ailleurs le pays qui a le plus de sites répertoriés au patrimoine mondial de l’Unesco, mais on connaît moins les savants, chercheurs, mathématiciens physiciens, chimistes qui ont enrichi les connaissances techniques ou médicales mondiales. Conférence historique de Jean François Principiano mercredi 1er Février 17h 45 au Relais Peiresc de Toulon.
L’Italie n’a pas inventé que le Proseco !
Alors que de nombreuses publications concernant l’Italie portent sur des points d’histoire ou sur des problèmes d’actualité, la mafia, toujours la mafia ou sur les secrets de la cuisine italienne… le public français ignore généralement l’apport de la péninsule dans le domaine scientifique. Quelques grands noms lui sont familiers – Galilée, Volta, Fermi – mais beaucoup d’autres restent des inconnus en de ça des Alpes.
Dans des domaines aussi divers que la technologie, la radio, l’automobile ou la physique nucléaire, la chimie, la biologie ou l’anatomie, la péninsule, et notamment le sud, a donné naissance à une multitude de savants de renommée internationale et de prix Nobel qu’il est bon de rappeler à la mémoire européenne de l’honnête citoyen. Quelques exemples ?
La grande tradition du mécénat
Prenons l’exemple des Médicis à Florence. Ils protégèrent autant les artistes que les savants les plus novateurs. Ainsi, en 1633, Cosme II soutint Galilée contre l’Église. Ils financèrent des universités où ils invitèrent les plus prestigieux professeurs, devenant ainsi les moteurs d’une révolution scientifique et technique. S’enthousiasmant pour la botanique, l’archéologie ou encore la chimie, ils permirent l’éclosion de dizaines d’inventions. C’est par exemple grâce au patronage de Ferdinand II et de son frère Léopold que le physicien Torricelli mit au point le baromètre et que le mathématicien Viviani calcula la vitesse du son.
De nombreux inconnus
Deuxième exemple. Qui connaît vraiment Paolo Toscanelli ? Médecin, mathématicien, géomètre, astronome, linguiste, conservateur de la prestigieuse bibliothèque de Niccolo Niccoli, le conseiller de Cosme l’Ancien, Toscanelli, est sans doute le savant le plus polyvalent de son temps. Son apport à l’astronomie est considérable. Non seulement il a su calculer avec une précision remarquable la position de certaines comètes, mais il a posé les bases de la navigation astronomique. En 1475, à l’âge de 78 ans, il fabrique le plus grand cadran solaire du monde dans la cathédrale de Florence. Une plaque de bronze percée d’un trou est scellée dans le dôme, permettant à un rayon de soleil de se réfléchir sur le sol. Grâce à cet ouvrage, il calcule avec précision la position des astres, pour les années 1475-1506. Sans les tables de Toscanelli et sa carte du monde connu, Christophe Colomb n’aurait sans doute pas pu entreprendre sa traversée de l’Atlantique comme le souligne le magazine Géo qui lui consacra un bien trop rare numéro spécial.
Dans ce sens, le Relais Peiresc de Toulon et l’association partenaire Opéravenir ont proposé à Jean François Principiano, professeur d’Histoire, de brosser un panorama des apports de la culture scientifique ou technique des italiens à travers une conférence illustrée qui aura lieu mercredi 1er Février à 17h 45 au Relais Peiresc de Toulon.
La Conférence évoquera ainsi les nombreux domaines scientifiques d’excellence de la culture italienne découvrant un autre visage de l’Italie loin des clichés et des lieux communs. L’Italie n’est pas uniquement le pays des pizzas, de la mafia, et des joueurs de mandoline !
Entrée libre et Gratuite par le boulevard de Strasbourg
Réservation préalable obligatoire par téléphone au 09 51 06 66 20 ou u 07 82 14 62 08
Un contrôle sera effectué à l’entrée sur présentation d’une pièce d’identité.