Mais bien sûr avant toute chose Pinocchio est un beau texte en Italien:
''C'era una volta... - Un re! - diranno subito i miei piccoli lettori. No, ragazzi, avete sbagliato.
C'era una volta un pezzo di legno.'' Iniziano così le incredibili avventure di Pinocchio, il burattino protagonista di una delle storie, per grandi e piccini, più conosciute, lette e tradotte nel mondo.
Questa storia nacque un po' per divertimento e un po' per la necessità di Collodi di guadagnare qualche soldo in più, scrivendone il primo capitolo della reedizione sul ''Giornale dei Bambini'' nel 1885.
La vicenda completa fu pubblicata più tardi ed ebbe un immediato successo: il simpatico personaggio, protagonista di una serie mozzafiato di avventure e monellerie, divenne immediatamente la figura più popolare della letteratura per l'infanzia in Italia. Questa edizione offre le illustrazioni dell'epoca di Attilio Mussino, che hanno reso Pinocchio la favola illustrata famosa in tutto il mondo.

La Notion de renforcement pédagogique de Maria Montessori
et les visites de classes de Célestin Freinet
L'éducation est l'ensemble des processus et procédés qui permettent à l'enfant d'accéder à la culture.
Reboul Philosophie de L'Education Collection Que Sais je?
La culture étant ce qui différencie l'homme de l'animal.
L'Education s'articule donc autour de multiples valeurs (ce qui vaut la peine de...)
Une de ces valeurs est le renforcement de l'estime de soi.
L'association Operavenir Culture Nouvelle propose à certaines classes des visites valorisantes autour des travaux
des éléves inscrits au Projet.
"J'ai toujours pensé qu'il fallait ouvrir la classe aux habitants du village pour qu'ils viennent encourager les travaux des enfants,car la valorisation de soi par le regard des adultes est le moteur de l'Education, le premier invariant de toute Pédagogie"
C. Freinet
Les invariants pédagogiques 1964

Maria Montessori durante una Visita valorisante a Roma 1911
Pourquoi créer et développer un site
de classe
autour du Projet Pinocchio 2015?
Pinocchio est un personnage de fiction, héros d'un célèbre conte de fées moderne, chef-d'œuvre universel de la littérature pour enfants :
Le avventure di Pinocchio. Storia di un burattino (Les aventures de Pinocchio. Histoire d'un pantin),
du journaliste et écrivain italien, venant de Toscane, Carlo Lorenzini,
plus connu sous son nom de plume Collodi - (né et mort à Florence, 1826-1890).
C'est le conte de fées par excellence, immortel et universel, duquel ont été tirées une multiptude de versions littéraires,
théâtrales, chorégraphiques, télévisées, cinématographiques et en bandes dessinées,
sans compter les centaines de traductions, de versions illustrées mais aussi les mises en musique et en chanson.
Les aventures de Pinocchio ont une prérogative qui n'appartient qu'aux grands chefs-d'œuvre,
c'est celle d'être hors du temps. Pour les 110 ans de Pinocchio,
, Italo Calvino écrivait ainsi : «Il nous est naturel de penser que Pinocchio a toujours existé, on ne s'imagine pas en effet un monde sans Pinocchio.»
Les aventures de Pinocchio a été le deuxième livre le plus vendu en Italie
au XXe siècle avec le tirage de 9 à 10 millions d'exemplaires,
derrière la Divine comédie de Dante Alighieri (11 à 12 millions d'exemplaires).
Dans ce livre, Pinocchio n'apparaît-il pas au lecteur comme un homme habillé en pantin alors que ce même lecteur
ne se sent-il pas finalement, au fond de lui-même, un pantin habillé en homme ?
«Il était une fois... - Un roi ! s'écrieront aussitôt mes petits lecteurs. Non, les enfants, vous vous trompez. Il était une fois un morceau de bois»
... ainsi débute l'histoire.
Geppetto, un pauvre menuisier italien, produit dans un morceau de bois à brûler qui pleure,
rit et parle comme un enfant, une marionnette qu'il appelle Pinocchio.
Ce dernier lui fait tout de suite des tours et il lui arrive de nombreuses aventures : il fait la connaissance de Mangefeu, le montreur de marionnettes,
le Chat et le Renard qui l'attaquent et le pendent.
C'est la Fée bleue qui le sauve. Son nez s'allonge à chaque mensonge…
Il part ensuite avec son ami Lucignolo pour le Pays des jouets, et ils sont transformés l'ensemble des deux en baudets.
Il est ensuite jeté à la mer et avalé par une énorme baleine dans le ventre
de laquelle il retrouve Geppetto. Finalement il se met à travailler ainsi qu'à étudier
et il se réveille un beau jour transformé en véritable petit garçon en chair et en os.
De ce conte sont nés des lieux communs universels qui sont passés dans le langage familier
et qu'on dit aux enfants comme par exemple : «ton nez va s'allonger si tu mens»
ou «tes oreilles vont pousser comme des oreilles d'âne si tu travailles mal à l'école».
Inscriptions 04 94 48 62 75
eweismann@hotmail.fr
Carlo Collodi naît le 24 novembre 1826 à Florence. Il prend le pseudonyme de Collodi en hommage à sa mère, native de ce village toscan (à mi-chemin entre Florence et Pise). Il débute dans le journalisme, dans des journaux humoristiques, puis s'engage dans la lutte pour l'indépendance italienne en 1859. Il redevient journaliste en mai 1860. Il a écrit quelques romans et pièces de théâtre qui n'ont pas eu un grand succès.
Ce n'est qu'en 1875 qu'il commence à écrire pour les enfants en adaptant les Contes de Charles Perrault en italien.
À la suite, dit-on, de dettes de jeux, il commence à écrire Pinocchio en 1881, qui paraît en feuilleton dans le Giornale per i bambini (Journal des enfants) jusqu'en 1883. Ce roman lui amène le succès, mais Collodi ne retrouva jamais la même inspiration pour ses œuvres ultérieures.
Un de ses neveux, écrivain également, eut une certaine célébrité, notamment aux États-Unis et grâce à la notoriété de son oncle sous le pseudonyme de Collodi Nipote, de son vrai nom Paolo Lorenzini.
Carlo Collodi meurt le 26 octobre 1890. Il est enterré au cimetière des Portes Saintes près de la basilique San Miniato al Monte de Florence dans le tombeau familial des Lorenzini

Carlo Collodi



- Un site Internet est un moyen de communication très valorisant, rapide,
relativement facile à créer et à mettre à jour.
Il y a une possibilité de retours extérieurs, via notre boîte à lettres,
sur les productions des classes en lien réseau.
C’est une situation de communication vraie : on écrit, on produit,
on crée, … et on est lu et vu par beaucoup de personnes de tous
les pays (on nous lit au Japon, en Amérique Latine, au Liban, dans d’autres
pays d’Europe…). On peut regarder les statistiques, voir qui nous
lit, quelles pages sont regardées, etc.
- On propose une éventuelle mise en ligne des travaux des éléves
sur le site operavenir.com
- On peut mettre en valeur les textes, les dessins, les réalisations :
on peut rajouter un fond agréable, une animation, jouer de certains
effets (transparence des images…)
Par l’intermédiaire du Cahier de vie de la Classe dans lequel
on peut raconter tout ce qui se passe dans la classe, on permet à tous
les lecteurs de participer un peu à la vie du Projet Pinocchio. On se
rend compte ainsi que tout ce qu’on fait a de l’importance.
- En créant un site Internet , les enfants s’approprient
(un peu) un moyen de communication actuel, non pas simplement comme utilisateurs
(consultations de sites, recherches, emails) mais comme créateurs, à leur
niveau bien sûr. Internet n’est plus quelque chose de mystérieux,
de magique. Ils peuvent le dominer, s’exprimer, relativiser les informations
disponibles, commencer à avoir un regard critique.
- C’est un moyen de ne pas rester à l’écart. Dans la
classe, un ou deux élèves simplement disposent d’Internet à la
maison. Créer un site Internet de classe, c’est permettre à des
enfants de milieu socio-culturel assez pauvre d’avoir accès à un
mode de communication réservé pour l’instant à des
personnes relativement favorisées.
- Et quand on pense à ce que
représente Internet , il ne faudrait
pas que cela devienne un nouveau mode de sélection.
- C’est un matériau assez souple, que l’on peut plier en grande
partie à la spécificité du thème de cette année
le Projet Pinocchio. On peut facilement rajouter des rubriques, en enlever.
Rien n’est figé.
Il ne s’agit pas bien sûr de créer des spécialistes
de la mise en page Internet, cela n’aurait pas de sens. Le principal
pour les enfants, c’est de produire, de créer. Chaque enfant doit
pouvoir s’y investir à sa façon, sans contrainte. Il a
le droit également de ne pas s’y investir, et avoir d’autres
motivations.
- Il ne faut non plus oublier les enseignants !
Pourquoi un site pour le projet Pinocchio?
- D’abord pour des questions matérielles
D’autre part, le site permettrait à notre avis d’impliquer
beaucoup plus chacun des enfants dans le cadre du projet
- Mais les deux ne sont pas antagoniques, mais complémentaires. Certaines
de nos enquêtes, de nos recherches trouveront place sur le site des établissements.
D’autre part, grâce à Internet- et on sait que l’équipement
informatique va se renforcer à l’avenir- nous aurons plusieurs
sites de classes parallèles. Les enfants regardent ce que font les camarades
des autres classes engagées dans le Projet , multipliant les échangent.
Ca donne des idées aux autres…
Et les maîtres aussi pourraient échanger beaucoup plus encore…
- Nous proposons donc une aide matérielle à la constitution des
sites d’écoles autour du projet
(conseils, stages, tutorat, échanges de fichiers, coup de pouce informatique,
déboguage en ligne etc.)
- Cette aide serait en étroite complémentarité avec le soutien
et le partenariat de l'Education Nationale en tenant compte de sa spécificité pédagogique.
Le contenu est plus important que sur les sites « classiques » puisqu’il
y a la finalité de la participation en ligne a un projet fédérateur « Les aventures de Pinocchio» de Collodi.
o Les pages abordent de nombreux sujets.
o Le lecteur peut suivre la vie de la classe.
o Mais surtout, il s'établit une relation entre les lecteurs et les
acteurs/concepteurs du site. L'élève qui prépare les pages
comprend rapidement que des "inconnus" vont les lire (le courrier
qu'il reçoit en témoigne). Son investissement s'en trouve multiplié puisque
l'enfant est en situation réelle de communication. Son travail a
un sens.
- Réalisation
- Les sites de classe intitulés "Toile Opéra: Projet Pinocchio» seront
réalisés par les équipes pédagogiques inscrites
au projet ,les élèves, les enseignants, les parents éventuellement
et les intervenants de chaque classe concernée et parfois avec l aide éducateur
(CLIS).
- Une journée de projection du film de Comencini est prévu au cinéma Royal de Toulon dans le Cadre de l'action menée par Robert Richtarch,cordonnateur REM et Armand Lagadec chargé de mission auprés de Jean Marie Charriez adjoint à l'Education de laVille de Toulon
- Au mois de juin une exposition des réalisations des classes sera présentée à la Mairie d'Honneur de Toulon
Comment créér le site du Projet Pinocchio en classe?


- Quelle est la situation en début d’année ?
Matériel : faire l’inventaire du matériel informatique
de l’établissement scolaire (nombre d’ordinateurs, modems,
connexions, matériels, logiciels etc.…)
Nous conseillons le logiciel Dreamweaver pour la mise en page Web
- Il faut voir si l’école dispose également d’un scanner,
d’un appareil photo numérique et d’une imprimante.
Site : évaluer s’il n’existe pas déjà un site
d’école fonctionnant. Evaluer la fréquence de sa mise à jour.
Elèves : évaluer le potentiel.
Enseignant : savoir s’il n’a pas déjà une bonne connaissance
informatique. Par exemple un site perso. Depuis 3 ans ce genre d’expérience
a tenté plus d’un enseignant avec une bonne fréquentation
Internet (entre 600 et 2000 connexions par mois).Par exemple voir operavenir.com/cours
:
Peu de travail sur la mise en page, travail essentiellement textuel.
Sensibilisation
- La première chose à faire en début d’année
est bien évidemment de sensibiliser les enfants. La découverte
a d’abord doit être collective, puis par petits groupes accompagnés
du maître autour du projet de mise en ligne des travaux collectifs sur
le thème :
«
Les aventures de Pinocchio» de Collodi : Du Théâtre à l’Opéra,
de la scène à Internet
- Au bout d’un certain temps s’institue la pratique suivante : il
y a tous les jours deux responsables « journalistes ». Leur travail
est de noter tout ce qui se passe en classe pour le cahier de vie de la classe,
et d’aller rechercher sur Internet un texte qui leur plaît qu’ils
pourront lire ensuite à la classe. Pour cela, on peut rendre accessible
un certain nombre de sites d’école dans les « coups de cœur » en « favoris »
- Parfois il sera utile d’établir des liens avec des écoles
européennes ou francophones du monde .En ayant la chance d’avoir
comme correspondants des sites vivants très complets, la fréquentation
de leurs différentes pages peut constituer une sorte de référence,
de modèle. Le plus souvent les recherches se feront sur les encyclopédies
et sites spécifiques.
- Une page spéciale ressources est proposée
sur le site operavenir.com
Construction et développement d’un site «Pinocchio 2015»
-
- Au début, l’enseignant doit se charger de tous les problèmes
techniques.
Les enfants tapent leurs textes et le maître les récupère
sur une clef usb pour les insérer sur le site.
Chaque matin, lors du « Quoi de neuf ? », les enfants proposent
leurs dessins ou travaux qui sont insérés sur Internet après
avis de la classe.
- Dans cette stratégie pédagogique le souci principal est la rapidité :
les travaux qui lui sont confiés doivent dès le lendemain être
en ligne et les enfants peuvent les voir en se connectant.
On peut rapidement rajouter la teneur du cahier de bord du projet Pinocchio de la
classe, et quelques photos de travail (les photos sont prises par les enfants).
- Les enfants peuvent voir le site de la classe, soit lors des
visites collectives dans la salle informatique, soit lors
de leur travail
de « journalistes » sur
Internet.
Mais aussi ils peuvent voir les travaux des autres classes participantes
Comment fonctionner?
- Les écoles sont progressivement équipées en dotations informatiques
.
Certaines peuvent avoir déjà quelques dotations anciennes en
ordinateurs récupérés ou ordinateurs supplémentaires
sur lesquels on peut installer un logiciel de mise en page
web.
Dès ce moment, il s’agit de proposer aux enfants d’intervenir
sur le site.
- On peut commencer par la mise en page des exposés sur le dossier pédagogiques
Rapidement, les enfants peuvent exprimer le souhait de changer leurs pages
personnelles
- L’enseignant peut alors constituer plusieurs catalogues de dessins dans
lesquels ils pourraient puiser : un catalogue de fonds, d’animations,
de dessins, de lignes, etc. Ils travaillent donc avec deux programmes ouverts
simultanément : le logiciel de mise en page et un logiciel de visualisation
de dessins.
- Pour illustrer leurs textes, ils notent
le nom de ce qui leur convient et l’intègrent
dans leurs pages.
- On peut ensuite récupérer tout le travail accompli (pendant leur
temps de « Projet Pinocchio 2015») sur une
clef et effectuer la mise en ligne par la suite
Il est à noter, ce qui n’est pas étonnant, que les enfants
s’ investissent encore plus quand ils participent à la
mise en valeur de leurs travaux.
Ils peuvent même suggérer l’ajout de nouvelles rubriques,
l’amélioration de certaines pages etc.
- Je suggère d’assurer une mise en page minimale, de façon à ce
que les travaux soient immédiatement visibles
et disponibles.
Tout le monde a donc ses productions exposées, même ceux qui n’ont
pas le temps de s’occuper de leurs pages parce qu’ils ont d’autres
priorités, qu’ils n’en ont pas le goût,
etc.
L’enseignant veille à la mise en ligne, à la correction
des erreurs, à l’harmonisation entre
les diverses rubriques.
- Cette expérience en réseau devrait atteindre une certaine harmonie
quant à la gestion des sites, afin de réaliser un travail véritablement
coopératif, passionnant et enrichissant
pour tout le monde, enfants comme adultes.
